AESH voit son contrat annulé à quelques jours de la rentrée

Reda azzedu

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À quelques jours seulement du début de la rentrée scolaire, le destin a réservé une cruelle surprise à une AESH, une accompagnante d’Élèves en situation de Handicap (AESH). Alors qu’elle avait reçu une lettre lui annonçant la reconduction de son contrat de travail et même la perspective d’un CDI, cette dernière a été brutalement licenciée.

Un revirement inattendu pour l’AESH

Elle est âgée de 59 ans, se trouve encore sous le choc de cette situation déconcertante. À quelques jours de la rentrée, elle était convaincue qu’un rendez-vous pour la signature d’un CDI l’attendait, comme l’indiquait une lettre reçue un mois auparavant. Cependant, la réalité fut tout autre, puisqu’elle a été informée inopinément de son licenciement. “Tout s’arrête d’un coup”, exprime-t-elle avec une pointe d’amertume. L’AESH avait pourtant un contrat en vigueur jusqu’en 2025.

Contestation et évaluation Ddouteuse

Le motif de ce licenciement abrupt serait une évaluation jugée défaillante. Cependant, elle conteste fermement cette évaluation. Elle avait déjà tenté de la contester à l’époque en prenant rendez-vous avec l’inspecteur de Brest, qui avait confirmé que cette évaluation n’était pas aussi négative qu’on le laissait entendre. De plus, aucun reproche ne lui avait jamais été adressé auparavant.

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Age et santé : facteurs pesants ?

Elle ne peut s’empêcher de penser que son âge, 59 ans, et ses antécédents médicaux ont influencé cette décision brutale. Elle évoque le critère physique requis pour sa profession : “On m’avait dit qu’il fallait être en forme physiquement. Quand on arrive à un certain âge, on ne nous veut plus. Autant nous envoyer au cimetière.”

Procédure incomplète

Le syndicat SUD Éducation s’est joint à l’affaire, pointant du doigt une procédure de licenciement bafouée. “Aucune des règles de droit n’a été respectée ici : l’employeur convoque la salariée sous un motif trompeur et lui annonce qu’il casse son CDD sans faire état de faute grave, sans lui laisser la possibilité ni d’être assistée, ni de se défendre en consultant son dossier”, dénonce le syndicat dans un communiqué.

Détermination à lutter pour la justice

Le syndicat a entrepris des démarches auprès de la directrice d’académie pour réexaminer la décision, mais pour l’instant, le sort de cette AESH* reste incertain. Elle refuse de baisser les bras et envisage d’aller jusqu’au tribunal administratif si nécessaire. “Je ne me laisserai pas faire, je vais peut-être également porter plainte pour préjudice moral”, déclare-t-elle avec une détermination sans faille.

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