AESH : qu’est ce qui a changé depuis la rentrée 2023 ?

Reda azzedu

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À partir de septembre prochain, d’importants changements ont été mis en place pour les AESH (Accompagnantes des élèves en situation de handicap). Ces changements, annoncés dans plusieurs décrets publiés au Journal Officiel le 13 juillet dernier, visent à améliorer les conditions et les avantages des AESH.

AESH : qu’est ce qui a changé depuis la rentrée 2023 ?

Quinze jours après la rentrée scolaire dans le premier degré, les syndicats soulignent le déficit en personnel AESH et remplaçants, malgré les efforts.

« On a une AESH pour plusieurs enfants » 

 

Cédéisation après trois ans d’exercice

L’une des modifications majeures concerne la cédéisation des AESH. Désormais, après trois ans d’exercice, les AESH auront la possibilité de t’obtenir un CDI.

Indemnité de fonction et augmentation

Les AESH bénéficieront également d’une indemnité de fonction annuelle de 1 529 euros (pour un temps plein) à partir du 1er septembre. Cette indemnité vise à reconnaître le rôle crucial des AESH dans l’accompagnement des élèves en situation de handicap. De plus, l’indemnité de fonction particulière, qui est une forme spécifique d’indemnité, augmentera de 600 à 660 euros.

Pour un temps partiel : 1 529 € bruts x quotité de travail ex 0,62 % = prime brute.  Les aesh référents ont 600 €/an, cela ne rentre pas sur la prime des autres.

 

Grille indiciaire révisée

La grille indiciaire des AESH sera révisée à la hausse, ce qui se traduira par une amélioration des échelons et des rémunérations.

 

Échelon 1er Janvier 2024 1er Septembre 2023
1er 371 366
2ème 375 370
3ème 380 375
4ème 385 380
5ème 395 390
6ème 405 400

Ces changements sont une étape importante pour améliorer les conditions de travail et la reconnaissance des AESH, qui jouent un rôle essentiel dans le soutien des élèves en situation de handicap. Ces ajustements visent à mieux rémunérer leur travail et à offrir des perspectives de carrière plus stables au sein du système éducatif.

Source : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047826447 

Les AESH en attente de leur affectation

AESH : une augmentation de 13% de salaire dès septembre

Le ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, a annoncé ce matin une excellente nouvelle pour les AESH (Accompagnants des élèves en situation de handicap). Dès le mois de septembre, ces professionnels essentiels verront leur salaire augmenter de 13%. Cette annonce a été faite lors de la visite du ministre à l’école primaire Frédéric Joliot Curie de la Ravine à Malheur, située à La Possession.

Cette augmentation salariale est une mesure très attendue et bienvenue pour les AESH, qui jouent un rôle crucial dans l’éducation des élèves en situation de handicap. Ils travaillent aux côtés des enseignants pour garantir une éducation inclusive et adaptée à chaque élève, contribuant ainsi à leur épanouissement et à leur réussite scolaire.

Le ministre Attal a souligné l’importance de cette revalorisation salariale, qui reconnaît le travail précieux et dévoué des AESH. Cette augmentation de 13% reflète l’engagement du gouvernement envers l’éducation inclusive et la prise en compte des besoins spécifiques des élèves en situation de handicap.

Revendications des AESH : une demande d’augmentation de salaire plus consistante

Les syndicats représentant les AESH (Accompagnants des élèves en situation de handicap) expriment leur insatisfaction face aux mesures salariales annoncées jusqu’à présent. Selon eux, ces revalorisations salariales sont loin de répondre à leur revendication principale d’une augmentation de salaire substantielle pour les professionnels de l’éducation en charge des élèves en situation de handicap.

L’organisation syndicale SUD Éducation a récemment exprimé ses préoccupations concernant la situation des AESH (Accompagnants des élèves en situation de handicap) et a mis en avant certaines revendications majeures.

SUD Éducation insiste sur le fait que la question salariale des AESH ne peut être traitée de manière adéquate sans prendre en compte le temps de travail qui leur est imposé. Le fait de devoir effectuer un temps de travail incomplet a un impact significatif sur les salaires des AESH. Il rejette l’idée que les incitations au multi-employeur puissent résoudre ce problème. Ils revendique la reconnaissance d’un temps de travail complet d’accompagnement de 24 heures, ce qui, selon eux, contribuerait à une meilleure rémunération et reconnaissance des AESH.

SUD Éducation évoque également les défis attendus à la rentrée scolaire en ce qui concerne les AESH. L’organisation souligne que les services gestionnaires des AESH sont déjà en sous-effectif, et l’absence d’anticipation de la charge de travail associée ne fera qu’aggraver la situation. Cette mesure concerne un nombre considérable de plus de 25 000 AESH.

L’organisation syndicale se montre préoccupée par les conséquences potentielles de cette situation chaotique à la rentrée. SUD Éducation met en avant les enjeux liés à la gestion des ressources humaines dans le cadre de l’accompagnement des élèves en situation de handicap. Cette inquiétude souligne l’importance de prendre en compte les conditions de travail des AESH pour garantir un environnement éducatif inclusif et équitable pour tous les élèves.

L’organisation s’engage à défendre les intérêts des accompagnants des élèves en situation de handicap et à faire en sorte que leurs conditions de travail soient améliorées et reconnues à leur juste valeur.

 

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