Le conseil d’état français a rejeté le référé déposé par l’association action droits des musulmans contestent l’interdiction du port de l’abaya ou du qamis dans les écoles publiques. Cette interdiction avait été établie par une circulaire du ministre de l’éducation nationale en août dernier.
Décision rejetée
Le juge des référés du conseil d’état a statué en utilisant la procédure du “Référé-liberté” prévue par l’article l. 521-2 du code de justice administrative. Selon sa décision, en l’état de l’instruction, l’interdiction du port de ces vêtements ne constitue pas une atteinte grave et manifestement illégale à certaines libertés fondamentales.
Un symbole religieux en question
Le juge a noté que le port de l’Abaya et du qamis dans les écoles avait connu une augmentation significative des signalements au cours de l’année scolaire 2022-2023. Il a considéré que ces vêtements étaient utilisés comme une forme d’affirmation religieuse.
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Réaction à une tendance croissante
Cette décision intervient dans un contexte où le port de signes religieux ostensibles à l’école suscite un débat en France. Il s’agit d’un nouvel épisode dans la longue histoire de la laïcité à la française.
Conséquences et réactions
La décision du conseil d’état suscite des réactions diverses de la part des acteurs politiques, éducatifs et religieux. Elle soulève des questions sur la conciliation entre les principes de laïcité et de liberté religieuse.
Un dossier complexifié
Cette affaire souligne la complexité des questions liées à la laïcité, à la liberté religieuse et à la gestion de la diversité culturelle dans les écoles publiques françaises.
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