Des étudiants lâchent déjà leurs études faute de logement, la panique commence à monter

Reda azzedu

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La quête d’un logement à Rennes tourne au cauchemar pour de nombreux étudiants, quelques semaines seulement après la rentrée. Entre résidences étudiantes saturées, marché locatif privé surchargé, et escroqueries en ligne, les étudiants de Rennes sont confrontés à un parcours du combattant qui risque de compromettre leurs études.

Rennes une ville étudiante des plus attrayantes

Rennes, souvent citée parmi les villes étudiantes les plus attrayantes de France, accueille environ 72 000 étudiants, un chiffre en constante augmentation. Malheureusement, cette affluence s’accompagne d’une pénurie de logements, un problème récurrent dans de nombreuses villes estudiantines.

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Déjà en 2022, la situation était alarmante, avec des étudiants qui étaient contraints d’abandonner leurs cursus universitaires faute de logement, comme l’a signalé Cécile Lecomte, vice-présidente de la vie étudiante à l’université de Rennes, qui accueille une impressionnante population de 37 500 étudiants. Malheureusement, pour cette nouvelle rentrée, la situation s’est encore détériorée. “L’absence de logement rend quasiment impossible la poursuite d’études dans des conditions décentes. Les étudiants se voient obligés de jongler d’un hébergement à l’autre, voire de passer des nuits dans leur propre véhicule”, déplore-t-elle.

L’angoisse monte et de nombreux étudiants se retrouvent pris au piège de cette situation désespérée.

Ils sont des dizaines, voire des centaines, à parcourir frénétiquement les sites de petites annonces, à répondre à toutes les offres sur les groupes Facebook dédiés, tout en tentant d’éviter les pièges des arnaques en ligne. Malheureusement, la plupart d’entre eux ne trouvent aucune solution. Face à cette impasse, la frustration et la colère grandissent.

Vanessa, âgée de 51 ans, se bat pour aider sa fille de 18 ans, étudiante en licence Arts du spectacle et cinéma à Rennes 2. “On a eu les résultats de Parcoursup le 1er juin 2023. Depuis, c’est l’enfer”, confie-t-elle. “On n’a rien trouvé du tout !”

Quand elle a commencé ses recherches, elle espérait que son budget de 600 € lui permettrait de dénicher un petit T1, meublé ou non, à Rennes.

Cependant, la réalité s’est vite révélée bien différente. “On a perdu énormément de temps sur des annonces frauduleuses”.

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