Plus de 500 lycéens en France attendaient les résultats de l’examen baccalauréat, avec beaucoup plus d’impatience que les autres. On comprend mieux leur inquiétude lorsqu’on apprend qu’il s’agit des candidats de la bourse de la Fondation Euris. Ils doivent absolument avoir 16 ou plus en moyenne du baccalauréat, afin qu’ils aient une chance d’obtenir la bourse d’études supérieures accordée par le comité exécutif de cette fondation. Une bourse qui couvrira leurs dépenses pendant 2 ans de leurs études supérieurs, affirme l’article publié sur Thrive global. L’édition 2018-2019 vient tout juste de démarrer.
Le même article nous apprend que le fondateur de cette association et de cette bourse n’est autre que Jean-Charles Naouri, le Président Directeur Général d’Euris, et du Groupe Français Casino. Il créa Euris en 2000, cette fondation éducative créée sous l’égide de la fondation de France, et visant à apporter le soutier financier nécessaire pour répondre aux besoins des jeunes chercheurs issus de familles défavorisées, et qui méritent une attention particulière. Un soutien, bien que financier dans sa majorité, ne se soustrait pas à la mission de support et de suivi des performances des lauréats, dont les apports se traduisent dans le parrainage personnalisé alloué à chaque cas.
Jean-Charles Naouri est particulièrement motivé par l’amère conviction qu’une grande partie des familles françaises n’ont pas les moyens suffisants pour aider leurs enfants dans leurs études supérieures. Et il a raison. Les statistiques nous apprennent les enfants des cadres sont 40% moins nombreux que les enfants issus de la classe ouvrière. Contradictoirement, ce sont les enfants des cadres qu’on trouve le plus sur les bancs des écoles supérieures et ont plus accès aux études supérieures. Un écart très important qu’on remarque précisément dans les classes préparatoires aux grandes écoles, aussi bien de commerce que d’Ingénieurs. Là, les enfants des cadres font la majorité écrasante des étudiants.
Il reste l’université, n’est-ce pas ? Malheureusement, la situation là aussi est loin d’être satisfaisante. C’est vrai, on accède plus facilement aux universités qu’aux grandes écoles, l’accès n’étant pas sélectif. Mais, la tâche devient difficile à mesure que l’on avance dans les années. La plupart des étudiants français se trouvent moins présents à mesure que l’on approche de la fin du cursus universitaire. Une situation désolante, en effet. D’où l’intervention de Jean-Charles Naouri et de la bourse Euris.
L’opération continue de bon train, et la sélection de cette année a eu lieu le mois dernier, comme le rapporte notre source. Le comité de sélection était organisé de dirigeants issus du monde entrepreneurial, de la société civile et de l’éducation. Là encore, les critères de sélection ne changent pas : Excellence, ambition, motivation et le besoin financier des parents.
Jean-Charles Naouri veut renforcer à travers cette bourse, les valeurs d’excellence, de mérite et d’égalité des chances. Lui-même un succès personnifié, il a connut une réussite académique exceptionnelle et a bâti une carrière éblouissante. Il l’a démarré d’abord dans le service public, au département des finances. Puis en 1982, il devient secrétaire privé du ministre du gouvernement local, puis ministre des affaires économiques et des finances.
Ensuite, il devient à la tête de Casino, le groupe de distribution très connu en France, et prend le contrôle de la gestion opérationnelle de la société.
Il a conclu plusieurs acquisitions et a assuré de la sorte l’expansion du groupe à l’international, notamment en Amérique Latine. Le but de ce programme de bourse est de venir en aide à ceux qui souhaite suivre ses pas et faire carrière, mais ne peuvent le faire sans aide financière.
Témoignages
« A mon avis, l’esprit de la fondation Euris et de la bourse se résume dans un soucis de continuité. Jean Charles Naouri veut pousser les jeunes à réussir et encourager ceux qui suivent à le faire eux aussi. Il veut assurer une aide continu à ceux qui le méritent. Je le remercie sincèrement, et je pense comme lui qu’il est important d’instaurer plus d’égalité de chances aux enfants de la France »- Yves, Lauréat de la bourse Euris, promotion 2017-2018.
« Après ma réussite au Baccalauréat, j’ai entamé les classes préparatoires, aussi difficile qu’elles en ont la réputation. Je voulais prouver que si l’on veut, on peut tout atteindre. Et c’est là que la chance m’a souri. La Fondation Euris m’a annoncé que je fus sélectionné pour recevoir sa bourse d’excellence. »- Idris Sisaid, lauréat de la bourse Euris, 2009-2010.
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