Dans un entretien au parisien paru le dimanche 24 septembre, Charline avenel, ancienne rectrice de l’académie de Versailles, a officiellement présenté ses excuses à la famille de Nicolas, un jeune adolescent qui a tragiquement mis fin à ses jours après avoir été victime de harcèlement scolaire.
Des excuses sincères et un regret profond
L’ancienne rectrice de l’Académie de Versailles s’est exprimée dans les colonnes du quotidien francilien, déclarant : “Je regrette de ne pas avoir eu connaissance de ces courriers et de ne pas avoir pu m’assurer qu’on tienne compte de la détresse des familles.” Elle a également précisé qu’elle était en congés à l’époque, tout comme son adjoint, mais qu’une telle situation n’était pas liée à leur absence d’information.
Elle a exprimé sa profonde émotion face au décès de l’élève en question, affirmant qu’elle avait été bouleversée en découvrant l’existence de ce courrier dans la presse une semaine auparavant. Cependant, Charline Avenel a ajouté qu’elle ne souhaitait pas faire davantage de commentaires sur cette affaire “dans l’immédiat.”
L’ex-rectrice Charline Avenel, de la gestion de l’académie de Versailles à la gestion de crise par @mariepiquemal. https://t.co/32ShHw2CvV
— Laïreche Rachid (@RachidLaireche) September 25, 2023
Le rectorat de Versailles dans une autre affaire
Dans cette même entrevue, elle a révélé qu’elle n’avait pas non plus été informée de l’envoi d’une lettre similaire à une famille ayant signalé une agression sexuelle sur leur fillette par un animateur périscolaire à Andrésy (Yvelines) en début d’année. Elle a précisé avoir validé le principe de l’envoi de courriers aux familles qui menacent les enseignants, appelés “comminatoires,” et auxquels le personnel de l’éducation nationale peut avoir accès pour rappeler des dispositions légales.
Cette affaire met en lumière des dysfonctionnements au sein du rectorat de Versailles, qui soulignent l’importance cruciale de l’attention portée à la détresse des familles et des élèves dans les établissements scolaires.
Reconnaissance des dysfonctionnements
L’ex-rectrice a admis avoir approuvé l’envoi de courriers aux familles qui avaient formulé des menaces envers les enseignants. Elle a toutefois souligné que cette mesure ne devait jamais s’appliquer aux familles dont les enfants étaient victimes de harcèlement scolaire. Cette distinction a été cruciale et elle en prend la pleine mesure.
La condamnation de gabriel attal
Gabriel Attal, le ministre de l’éducation nationale, a réagi vivement face à ces révélations. Il a vigoureusement condamné les dysfonctionnements mis en lumière par l’ancienne rectrice, soulignant ainsi l’importance cruciale d’une réponse adéquate face au harcèlement scolaire.
Ce triste événement met en lumière l’urgence d’une vigilance accrue et d’une réaction rapide de la part des institutions éducatives face au harcèlement scolaire. Il appelle également à une remise en question profonde des procédures en place pour garantir la sécurité et le bien-être de tous les élèves. L’affaire de Nicolas, bien que tragique, peut être une source de mobilisation et d’inspiration pour mettre en place des mesures préventives et réactives plus efficaces contre le harcèlement à l’école.
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