Nommé pour diriger les Jeux Olympiques, Tony Estanguet fait face à une controverse sur son salaire de 270 000 euros annuels, fixé par un comité d’experts et l’État. Malgré le processus transparent de fixation de son indemnité, Estanguet est critiqué pour un salaire jugé excessif, une polémique ravivée à l’approche des Jeux Olympiques. Estanguet souligne que son salaire n’a pas été décidé par lui-même, mais par des experts et l’État, mettant en lumière la transparence du processus.
Un président pas comme les autres
Malgré la controverse autour de son salaire, Estanguet se montre comme un communicant et gestionnaire habile, jonglant avec divers partenaires au quotidien : politiques, athlètes, syndicats, sponsors, médias. Il estime que ce défi mérite reconnaissance plutôt que critique, surtout dans la période intense précédant les jeux. Estanguet rappelle que son rôle de président va bien au-delà de la question de son salaire. Il insiste sur l’importance de ses relations et échanges quotidiens avec tous les acteurs impliqués dans la préparation des JO 2024, soulignant ainsi l’aspect essentiel de son travail.
Des moments en famille pour garder l’équilibre
Malgré les tumultes médiatiques, Tony Estanguet demeure fermement ancré dans sa vie familiale. Trois fois champion olympique en canoë, il accorde une grande valeur aux moments passés à Pau, sa ville natale, en compagnie de ses proches. Ces pauses, souligne-t-il, sont essentielles pour se ressourcer et garder une perspective saine sur son travail et les défis qui l’entourent.
L’équilibre entre vie personnelle et professionnelle constitue un pilier pour le président de Paris 2024. Bien qu’il se soit retiré de la compétition, son amour pour le sport demeure intact. Il puise dans sa famille et dans sa ville une énergie indispensable pour affronter les défis de sa position.
Enquête sur la rémunération de Tony Estanguet : Perturbation dans les préparatifs des JO 2024
À l’approche des Jeux Olympiques de 2024, une enquête ouverte par le parquet national financier vient troubler les préparatifs. Cette enquête porte sur les conditions de rémunération de Tony Estanguet, président du Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques (Cojop) de Paris. Elle a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance économique de la police judiciaire parisienne.
Les informations fournies par le Cojop en 2018 indiquent que Tony Estanguet aurait perçu une rémunération annuelle brute de 270 000 euros jusqu’en 2020. Cependant, en tant qu’association de type loi 1901, le Cojop est soumis à des plafonnements légaux concernant la rémunération de ses dirigeants.
Soupçons autour d’un système de facturation : la réaction du COJOP
Tony Estanguet aurait mis en place une société facturant des “prestations non commerciales” au comité d’organisation, selon des informations du Canard enchaîné. Ces révélations ont soulevé des interrogations sur le contrôle et la qualité des services fournis par cette société.
Face à ces accusations, le COJOP a réagi en affirmant que la rémunération du président était strictement encadrée. Un comité des rémunérations, composé d’experts indépendants, aurait proposé le montant de la rémunération, qui aurait ensuite été validé par le contrôleur général économique et financier, avec consultation de l’Urssaf.
Réaction surprise du comité d’organisation des JO de Paris 2024 à l’enquête sur le salaire de Tony Estanguet
Le Comité d’organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024 (Cojop) a exprimé son « étonnement » après l’annonce récente de l’ouverture d’une enquête par le parquet national financier (PNF) sur le salaire de son président, Tony Estanguet.
Le Cojop a déclaré que « la rémunération du Président du Comité d’organisation était très strictement encadrée », ajoutant que Tony Estanguet avait touché un salaire annuel de 270 000 euros bruts jusqu’en 2020, selon les données fournies par le Cojop en 2018.
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