Après des années d’efforts académiques, de nombreuses personnes fraîchement diplômées sont confrontées à la dure réalité du marché du travail. Cette transition vers l’emploi peut s’avérer particulièrement difficile, surtout à la lumière des défis posés par la crise sanitaire mondiale. Dans cet article, nous allons examiner les possibilités qui s’offrent aux jeunes diplômés en matière de chômage, en mettant l’accent sur les conditions requises pour bénéficier des allocations de chômage.
Inscription à Pôle Emploi : La première étape
Pour tout jeune diplômé en recherche d’emploi, l’inscription à Pôle Emploi est une première étape essentielle recommandée par l’organisme public lui-même. Pôle Emploi accompagne tous les demandeurs d’emploi, qu’ils soient déjà bénéficiaires d’allocations ou non. L’inscription peut être réalisée en quelques minutes en ligne ou en se rendant dans une agence Pôle Emploi locale. Elle est généralement suivie d’un entretien avec un conseiller, au cours duquel vos besoins seront discutés. Cette inscription peut s’avérer très précieuse, comme l’explique l’organisme sur son site internet :
- Elle vous permet de bénéficier d’un accompagnement gratuit par un conseiller.
- Vous aurez accès à de nombreuses offres d’emploi diffusées sur le site de Pôle Emploi.
- Votre profil sera visible par les recruteurs une fois que votre CV sera rempli et mis en ligne, ce qui peut conduire à des offres d’emploi directes.
- Vous bénéficierez d’un soutien pour rédiger des lettres de motivation et vous préparer aux entretiens d’embauche.
- Les moins de 30 ans peuvent également accéder à l’Accompagnement Individualisé des Jeunes (AIJ) pour un suivi de six mois.
- Vous pourrez également être éligible à certaines aides financières.
Allocations de chômage : Oui, mais sous conditions
L’inscription à Pôle Emploi ne garantit pas automatiquement l’octroi de l’Allocation d’aide au Retour à l’Emploi (ARE). Pour pouvoir toucher cette allocation, plusieurs conditions doivent être remplies. Vous devez avoir travaillé pendant vos études ou effectué des stages rémunérés pendant au moins six mois (soit 130 jours ou 910 heures) au cours des 24 derniers mois précédant la fin de votre contrat de travail. De plus, vous devez avoir été involontairement privé d’emploi, ce qui peut inclure un licenciement pour motif personnel, un licenciement économique, une rupture conventionnelle, un non-renouvellement de contrat à durée déterminée ou une démission reconnue comme légitime. Il est également nécessaire de s’inscrire à Pôle Emploi dans les 12 mois suivant la fin de votre contrat de travail.
C'est 10x mieux un étudiant qui bosse en alternance qu'un étudiant à la fac d'un point de vue comptable car moins de chômage grave au taux d'embauche plus élevé, une création de richesse tout au long de son alternance et surtout de l'expérience. Les 2 systèmes doivent cohabiter
— Etienne Cvr (@EtienneCvr) September 17, 2023
D’autres conditions incluent la nécessité d’être physiquement apte à travailler, de résider en France et d’avoir au moins 16 ans. Cela signifie que même les mineurs âgés de 16 ans et plus peuvent être éligibles au chômage s’ils remplissent ces critères.
Si toutes ces conditions sont remplies, et si vous êtes effectivement à la recherche permanente d’un emploi, vous pourrez prétendre à l’ARE. Le montant de cette allocation dépendra de vos salaires précédents, mais il ne peut pas être inférieur à 29,56 euros net par jour.
Il convient de noter que les étudiants ayant travaillé pendant leurs études peuvent également être éligibles à une allocation chômage s’ils remplissent les conditions requises.
Vous pouvez vérifier votre éligibilité en utilisant le simulateur de Pôle Emploi.
ARE ou RSA : options possibles
Si vous avez moins de 25 ans et remplissez les conditions d’éligibilité à l’ARE, vous pouvez faire une demande d’allocation chômage via Pôle Emploi. Au-delà de 25 ans, il est également possible de demander le Revenu de Solidarité Active (RSA).
Le montant du RSA dépendra de la composition de votre foyer et de vos ressources. Pour demander le RSA, vous devrez contacter votre caisse d’affiliation (Caf ou MSA) et déclarer vos ressources trimestriellement pour continuer à bénéficier de cette aide.
D’autres aides financières possibles
En fonction de votre situation personnelle en tant que jeune diplômé, vous pourrez peut-être également bénéficier d’autres aides financières spécifiques, telles que :
- Une aide à la mobilité pour couvrir les frais de déplacement, de repas et d’hébergement lors d’entretiens d’embauche, de formations éloignées ou de participation à des concours.
- Sous certaines conditions, une prise en charge partielle ou totale par Pôle Emploi des frais d’apprentissage du permis de conduire de catégorie B.
- Le Contrat d’engagement jeune, destiné aux personnes âgées de 16 à 25 ans pour faciliter leur insertion professionnelle. Ce programme, qui remplace la Garantie Jeune, est mis en œuvre par Pôle Emploi et les missions locales.
Toutes ces options visent à garantir que les jeunes diplômés ne se retrouvent pas sans aucune solution face à la transition vers le monde du travail.
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