Au fil des années, le jeu vidéo devient un loisir intergénérationnel. Comme le montre Le Courrier Vendéen, 73 % des Français sont des gamers et parmi eux, 98 % sont des jeunes.
Tandis que 37 % des joueurs dévoilent que jouer en ligne leur a permis de se faire des amis, les parents sont sceptiques et s’inquiètent de l’impact négatif des jeux vidéo sur le plan social, émotionnel et physique.
Est-ce une idée reçue ? Ou alors les jeux vidéo sont véritablement nocifs pour la santé des jeunes ?
Les risques
Une enquête d’ExpressVPN révèle que les adolescents jouent moins aux jeux vidéo que les milléniaux (âgés de 20 à 40 ans), contrairement aux idées reçues. Selon l’étude, 3 % des gamers de 16 à 25 ans jouent plus de 24 heures par semaine, contre 6 % chez les adultes de 26 à 35 ans. Ceci étant, les risques sont présents aussi bien chez les jeunes que chez les adultes. D’où la nécessité d’encadrer l’usage des différentes plateformes de gaming (ordinateurs, consoles, smartphones et tablettes) auxquelles les adolescents ont généralement accès de plus en plus tôt.
Passer de longues heures devant un écran empêche de se dépenser physiquement et par ricochet de découvrir ses réelles passions. Toute l’agitation dont l’ado fait preuve pendant ses sessions de jeu ne remplace aucunement une activité physique, nécessaire à son développement psychomoteur.
De plus, la luminosité émise par les écrans apporte son lot d’inconvénients. Les rayons tiennent le cerveau en éveil, réduisant ainsi la production de mélatonine qui est l’hormone responsable de la régulation du sommeil.
La dopamine, encore appelée hormone du bonheur, est trop sollicitée lors des sessions de jeu vidéo. Elle joue un rôle primordial pour l’amélioration ou la régularisation du sommeil et de la mémoire. C’est le principal messager chimique lié au plaisir, à l’attention, à la motivation, entre autres, d’après une analyse de La Presse Plus.
Il est aussi possible que votre ado développe une dépendance au jeu, ce qui peut faire naître de l’anxiété, de l’agitation, des cauchemars, des comportements violents, et une forte irritabilité.
Le contenu du jeu vidéo en lui-même peut représenter un danger. Il n’est pas rare qu’il véhicule des stéréotypes à l’égard des femmes, des religions, ou autres.
Par ailleurs, les jeux multi-joueurs en ligne mettent les jeunes en contact avec des inconnus. Leurs échanges n’étant pas encadrés, ils pourraient ne pas être adaptés à leur âge.
Quelques recommandations pour jouer sainement
Dans le but de réduire les risques liés à la consommation des jeux vidéo chez les adolescents, les spécialistes recommandent aux parents de :
- Surveiller la durée des sessions et limiter le temps d’exposition aux écrans ;
- Ne pas installer d’écrans, consoles et autres appareils connectés dans les chambres ;
- Offrir aux jeunes différents types de jeux pour développer leurs habiletés et élargir leurs champs d’intérêt ;
- Connaître le contenu du jeu et s’assurer qu’il est adapté à l’âge de votre enfant ;
- Jouer en famille, pour tisser des liens et passer du temps ensemble. Cela limite d’ailleurs les risques d’addiction et développe l’esprit d’équipe.
Les jeux vidéo ont certes des désavantages pour la santé, mais il semblerait qu’ils présentent aussi certains bienfaits. Les jeux ludo-éducatifs par exemple aident les enfants à apprendre à lire, à compter, à distinguer les couleurs, etc.
Certains contenus peuvent aider les adolescents à développer des facultés comme la logique, et mieux cerner des notions telles que la vitesse. De plus, c’est le meilleur moyen de se familiariser avec l’outil informatique qui est désormais au centre de toute activité.
Pour que votre adolescent puisse apprendre tout en s’amusant, offrez-lui le jeu Big Brain Academy : Cerveau contre cerveau sorti le 3 décembre 2021 et disponible sur les consoles Nintendo. Ce jeu propose une série d’exercices pour entraîner le cerveau et développer de nombreuses facultés mentales.
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