Travailler chez McDonald’s constitue une option attrayante pour de nombreux étudiants en quête d’une première expérience professionnelle. Les emplois proposés par la chaîne de restauration rapide se distinguent souvent par leur adaptation aux contraintes étudiantes : horaires flexibles, temps partiel, et la possibilité de travailler le week-end ou pendant les vacances scolaires.
Avec un recrutement dès l’âge de 16 ans, McDonald’s offre aux jeunes la chance de gagner un peu d’argent de poche dès le lycée ou pendant leurs premières années d’études supérieures. Bien que les salaires ne soient pas exorbitants, cette opportunité constitue un premier pas dans le monde professionnel, offrant aux étudiants la possibilité d’acquérir des compétences précieuses telles que le travail en équipe, la gestion du stress et la relation client.
De plus, c’est l’occasion pour eux de se familiariser avec les rudiments du fonctionnement d’une entreprise. En somme, travailler chez McDonald’s présente de multiples avantages pour les étudiants : flexibilité, proximité, acquisition d’expérience, développement de compétences, et la possibilité d’évoluer au sein de l’entreprise. Toutefois, tout n’est pas parfait. Les horaires tardifs et le travail le week-end peuvent parfois interférer avec la scolarité, et les salaires ne suffisent généralement pas à couvrir tous les besoins. Ainsi, faut que les étudiants trouvent un équilibre entre leurs études et leur travail.
Travailler chez McDonald’s avant l’âge de 16 ans est envisageable, mais soumis à des conditions strictes.
En France, l’âge minimum légal pour travailler est de 14 ans, mais entre 14 et 16 ans, les jeunes ne peuvent exercer qu’occasionnellement, notamment pendant les vacances scolaires, et pour une durée maximale de 35 heures par semaine. Le travail de nuit est également proscrit avant l’âge de 16 ans, et l’autorisation des parents ou du tuteur légal est obligatoire. De plus, la rémunération minimale pour cette tranche d’âge correspond à 80% du SMIC.
Malgré ces possibilités légales, McDonald’s préfère généralement attendre que les jeunes aient au moins 16 ans avant de les recruter, privilégiant ainsi une certaine maturité pour intégrer l’équipe. De plus, les contraintes en termes d’horaires et de nature du travail sont importantes, ce qui rend l’expérience moins adaptée aux jeunes de moins de 16 ans.
Quant à la rémunération, bien que McDonald’s ne recrute pas de jeunes de moins de 16 ans. Conformément à la législation, un jeune de 14 à 16 ans devrait toucher 80% du SMIC horaire brut, soit environ 8,46€ par heure en 2023. Cependant, McDonald’s rémunère généralement ses employés à partir de 9,40€ brut de l’heure, quel que soit leur âge, dépassant ainsi le minimum légal.
Sur une base de 35 heures par semaine pendant les vacances scolaires, un étudiant de moins de 16 ans pourrait donc percevoir environ 1 300€ brut par mois. Cependant, ce salaire reste symbolique et ne permettrait pas de subvenir à tous ses besoins. Il s’agit plutôt d’un revenu d’appoint pour se constituer un petit pécule. Toutefois, cette expérience permettrait au jeune de commencer à cotiser pour sa retraite et d’acquérir ses premières expériences professionnelles.
Travailler chez McDonald’s implique un apprentissage constant et une formation continue.
Ne te laisse pas submerger par la quantité d’informations, car il est normal de ne pas tout retenir d’un seul coup.
N’hésite pas à poser des questions et à demander des conseils, car chez McDonald’s, comme dans tous les autres fast-foods, on apprend chaque jour et la formation ne se termine jamais vraiment.
Une fois la formation initiale terminée, tu seras confronté à l’heure du rush, c’est-à-dire les périodes de pointe où la majorité des clients se rendent au restaurant. Ces heures de pointe varient en fonction du restaurant, de la date et des événements locaux. Par exemple, un rush peut survenir après un grand événement ou au McDo de Disneyland.
Lorsque tu commences à travailler, les postes pendant le rush peuvent être assez basiques, comme l’accueil des clients, le nettoyage de la salle, le service à table, l’entretien des postes de travail ou la gestion des retours des clients. Mais ne te mets pas trop la pression, travailler chez McDonald’s n’est pas l’enfer !
Pour évoluer dans ton rôle et décrocher de nouvelles responsabilités, il faut faire preuve de patience et de persévérance. Au fur et à mesure que tu gagneras en expérience, tu seras formé à de nouveaux postes qui élargiront tes compétences et te permettront de ne plus être considéré comme “le nouveau”. Cela peut prendre quelques semaines ou se produire à la fin de la période d’essai, mais ne t’inquiète pas, tu finiras par trouver ta place dans l’équipe.
Retour d’expériences de ceux qui ont déjà bossé chez Mcdo
Expérience dans un McDo très fréquenté pendant 2 mois et demi.
L’ambiance avec mes collègues était géniale, nous étions tous jeunes et nous nous entendions presque tous très bien.
En ce qui concerne les managers, j’ai eu de tout : un ingrat qui me prenait pour une merde et ne m’aimait pas, me confiant uniquement des tâches ingrates ; un qui était proche de ses employés et les écoutait ; et un qui se fichait un peu de nous, nous assignant à un poste et nous laissant tranquille.
À chaque shift, il fallait demander qui était le manager en place pour savoir si la journée allait être difficile ou non, ce qui devenait pesant à la longue.
Nous rencontrions un gros problème d’organisation, avec un manque évident de personnel. Chaque employé travaillait pour deux, ce qui rendait l’atmosphère très stressante. De plus, les démissions n’étaient pas remplacées, ce qui compliquait encore davantage les choses lorsque nous étions déjà en sous-effectif.
La patronne de mon McDo était assez exigeante et ne nous traitait pas toujours avec respect.
Les bonus pour le travail de nuit (après 23 heures) étaient minimes, et travailler seulement 24 heures par semaine n’était pas idéal quand on pouvait trouver un emploi à temps plein dans un supermarché avec des conditions de travail moins stressantes.
Si vous faites partie de l’équipe de fermeture, vous pouvez récupérer pas mal de nourriture pour chez vous, tant que votre manager ne vous prend pas en flagrant délit.
Mon conseil : accrochez-vous. Même si je devais souvent faire le travail de deux personnes, j’étais fier de ce que j’accomplissais, et les critiques des managers ne m’atteignaient pas, car je savais ce que je valais. Ce n’est pas un environnement que tout le monde peut supporter.
Quand j’ai commencé à travailler dans un Monoprix l’année suivante, j’ai réalisé que McDo, c’était de la merde, mais que j’avais quand même appris quelques choses, notamment à gérer mon stress face à une foule de clients et à rester calme face à ceux qui manquaient de respect. Essayez d’ignorer la pression des clients s’ils vous disent que vous êtes trop lent. Concentrez-vous sur celui qui est devant vous, les autres peuvent attendre.
Les clients sont souvent dégoûtants, ne sachant ni manger correctement ni débarrasser leur table.
Après avoir mangé du McDo pendant deux mois, j’en ai eu assez à la fin..
Travailler chez McDo, des contraintes bien présentes
Tu le pressentais sûrement, et il est important d’en parler : les contraintes du travail en fast-food ! Elles sont nombreuses, bien connues, et peuvent faire hésiter les moins téméraires. On te détaille tout ça ci-dessous.
Une cadence exigeante
Oui, le fast-food, c’est la vie rapide, tout le monde ne peut pas suivre le rythme ! Il faut être rapide et efficace pour satisfaire à la fois le client et les responsables. Il faut le reconnaître, parfois cette cadence met la pression, génère du stress et peut miner le moral…
De plus, les horaires en restauration rapide ne sont pas toujours idéaux : tu travailles généralement aux heures des repas, le midi et le soir, souvent avec une coupure entre les deux services. Ce n’est pas adapté à tout le monde car cela affecte ta vie sociale en dehors du travail !
En outre, le travail en fast-food est très prenant mentalement. Il peut être difficile de décrocher et de parler d’autre chose quand tu as passé beaucoup de temps entouré de tes collègues, à subir les “bips bips” incessants de la friteuse !
Des clients…
Comme dans tous les emplois où la relation client est essentielle, il peut y avoir des accrochages ! C’est encore plus vrai dans un fast-food, où la clientèle est (à juste titre) réputée pour être exigeante, impatiente, voire parfois malpolie…
Quand tu travailles chez McDo, ni le SDF ni la bourgeoise ne te respectent
Une ex-équipière chez McDonald’s Il est vrai que les incivilités sont fréquentes, ce qui peut devenir pesant voire dangereux, car le manque de respect des clients peut aller jusqu’aux insultes, aux menaces, voire à la violence.
Pour faire face à cela, tu es généralement bien soutenu par tes collègues et tes supérieurs, qui sont peut-être plus habitués que toi à gérer ce genre de situations et peuvent assurer ta sécurité. Pas de panique !
Emma incarne l’âme du magazine. Curieuse de nature et dotée d’une plume envoûtante, elle sait dénicher les sujets les plus captivants et les transformer en histoires fascinantes. Passionnée de culture, de voyages et d’art, elle insuffle son énergie créative dans chaque numéro, encourageant notre équipe à repousser les limites de l’expression journalistique. Elle est AESH depuis 5 ans et à la rentrée prochaine elle accompagnerai 3 élèves (6ème, 4ème et 3ème).