Réforme de l’éducation : le gouvernement peine à tenir ses promesses

Reda azzedu

La rentrée scolaire à la réunion a été marquée par des défis majeurs, malgré les annonces prometteuses du ministre de l’éducation nationale, gabriel attal.

Un début de rentrée chaotique

Le 17 août dernier, plus de 217 000 élèves ont retrouvé les bancs de l’école à la réunion. Gabriel attal avait fait des promesses de plus d’enseignants et d’améliorations salariales pour ces derniers, ainsi que la garantie d’un nombre suffisant d’aesh. Cependant, trois semaines après la rentrée, les attentes ne sont toujours pas comblées.

Selon le syndicat national des enseignants du second degré, le sentiment d’impréparation persistant et des retards dans la mise en place des mesures.

“Un professeur devant chaque classe” : une promesse non tenue

La promesse d’Emmanuel macron de voir “Un professeur devant chaque classe” d’ici le 24 juillet 2023 n’a pas été respectée, même à la réunion. Selon le syndicat national des enseignants du second degré (snes-fsu), près de la moitié des collèges et lycées en france, y compris à la réunion, manquent au moins d’un professeur.

Le ministère de l’éducation nationale n’a pas fourni d’estimation précise sur l’ampleur de cette pénurie.

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Une situation inquiétante

L’étude du snes-fsu révèle que 48 % des collèges et lycées de métropole sont touchés par ce problème. Toutes les académies sont concernées, avec quelques disparités géographiques, notamment à créteil, où 60 % des établissements signalent des manques.

Bien que gabriel attal ait annoncé la création de 28 postes lors de sa visite à la réunion, cela reste nettement insuffisant.

Classes surchargées : un enseignement difficile

La surcharge des classes est un autre problème préoccupant. Les effectifs élevés, parfois plus de 30 élèves par classe, perturbent l’apprentissage.

Les élèves en situation de handicap ne sont pas épargnés non plus en raison du manque d’accompagnants. Malgré l’annonce de la création de 180 postes d’aesh, la réalité est bien différente, avec seulement 56 postes effectivement dédiés à de nouveaux recrutements.

Marie-hélène dor, secrétaire régionale de la fsu, qualifie cette situation de “ridicule” compte tenu du nombre d’établissements à la réunion.

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